Ce mercredi 05 avril 2023, l’association Burkina Action a procédé à une distribution de vivres aux Personnes Déplacées Internes (PDI) de Ziniaré. Mamadou BOULO souhaite, à travers cette action, offrir un soutien aux déplacés pour qu’ils ne se sentent pas seuls dans leur situation.
Depuis 2015, notre pays est touché par des attaques terroristes, qui ont entraîné le déplacement de plus de 2 millions de personnes à travers le pays. Depuis lors, la question de la gestion des PDI se pose avec urgence. C’est dans l’optique d’apporter leur contribution à la résolution de cette situation que les responsables de l’association Burkina Action ont décidé de distribuer des vivres aux PDI de Ziniaré.
Plus de soixante personnes ont reçu des sacs de riz de 50 kg lors de cette initiative. Selon les responsables de l’association, l’objectif est de permettre aux PDI d’assurer leur jeûne sans difficulté. “L’Association Burkina Action a décidé d’offrir des vivres à nos frères musulmans PDI pour qu’ils puissent assurer leur jeûne en toute convivialité”, a déclaré Mamadou BOULO, président de l’Association Burkina Action.
Pour les bénéficiaires, cette distribution est une source de reconnaissance et de satisfaction, surtout en cette période de jeûne : “Ce don est le bienvenu car il nous soulage un peu, surtout pendant le mois de jeûne. Sincèrement, les mots me manquent pour remercier le donateur. Au nom de tous les PDI, je vous dis mille fois merci et que Dieu vous rende au centuple vos bienfaits”, se réjouit Mahazou Kiénie, un déplacé interne venu de Gorgadji. Il convient de rappeler que plus de soixante personnes ont bénéficié de ce don, mobilisant plus de quatre cent vingt mille francs CFA, soit une tonne de riz de 50 kg.
Mamadou BOULO a confié que “nous avons reçu ce don d’une valeur de plus de quatre cent vingt mille francs chez un ami opérateur économique résident à Ouagadougou qui a fait le geste pour soulager les PDI”. L’association Burkina Action intervient dans divers domaines tels que l’éducation, l’humanitaire, l’environnement, l’agriculture et les activités génératrices de revenus des femmes rurales.
Jacob OUEDRAOGO