Les enseignants chercheurs de l’université Norbert ZONGO ont organisé le tout 1er colloque international de sociolinguistique du 28 au 30 avril 2021. Étaient présent à cette cérémonie d’ouverture, le Ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation Alkassoum MAIGA et le Ministre au près du président du Faso, chargé à la réconciliation nationale et de la cohésion sociale, SEM Zéphirin DIABRE, qui ont tenu à marquer leur solidarité à cette première Initiative qui est la promotion des langues.
Les portes du 1er colloque international sociolinguistique se sont ouvertes le 28 avril 2021 du côté de l’Amphithéâtre 750 place de l’université Norbert Zongo avec des activités préparatoires. C’est concrètement le jeudi 29 avril que le lancement a eu lieu. Avec pour thème principal « langue, le vivre ensemble et la cohésion sociale en Afrique », cette activité est placée sous le patronage du Pr Alkassoum MAIGA ministre de l’enseignement supérieur, sous le parrainage du SEM Zéphirin DIABRE, Ministre chargé à la réconciliation nationale et marrainé par Dr Elise Foniyama ILBOUDO/TOMBIANO, ministre de la culture des arts et du tourisme qui regrette de ne pas pouvoir honorer sa présence. Cette activité a aussi vue la présence et la participation de plusieurs enseignants chercheurs de la sous-région, notamment la Cote d’Ivoire, le Benin, le Tchad, le Cameroun, le Congo, le Gabon, le Niger, le Mali et la France. A l’ouverture le président de l’université, Pr Frédéric OUATTARA lors de son allocution a tenu à remercier l’ensemble des personnalités qui ont pu honorer par leur présence la présente cérémonie et aussi les chercheurs pour la pertinence du thème choisi. Pour lui cette première édition du colloque sociolinguistique se veut une vitrine de concertation et d’échange sur la cohésion sociale et le vivre ensemble qui sont deux notions inséparables. Après les mots de bienvenu du président de l’université Norbert ZONGO, place fut au comité scientifique pour leur mot. Représenté par son président, Pr Maxim SOME, ils ont traduit leur enthousiasme envers les autorités et les participants au regard de l’importance accordé à l’initiation et à la thématique choisie. En conséquence, le discours officiel pour l’ouverture de ce colloque est prononcé par le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation Alkassoum MAIGA. « La cohésion sociale, c’est un fait social total dans lequel s’exprime à la fois et tout d’un coup, plusieurs institutions sociales. On a des différences, mais on a aussi des facteurs qui nous assemble. Donc la cohésion sociale c’est les langues, c’est l’économie, c’est la démocratie, c’est le social, c’est la parenté, c’est la politique la religion qui peuvent être tous des facteurs de division mais qui peuvent être des facteurs d’intégration lorsqu’ils sont maitrisés », déclare-t-il. Ainsi par ces mots, il déclare lancé officiellement des activités du colloque. Au regard du thème qui est de l’actualité, le Ministre au près du président du Faso, chargé à la réconciliation nationale et de la cohésion sociale, SEM Zéphirin DIABRE, c’est prononcé sur la thématique dont il a la mission en sa qualité de Ministre d’Etat. Durant son intervention, il a abordé la question de la diversité culturelle et ethnique dont les pays africains en général et le Burkina Faso en particulier disposent tous en soulignant leurs inconvénient et avantages. De même, il n’a pas omis d’énumérer les méfaits des religions dont il pense que se sont des conflits réels qui sont entrain de déchirer l’ordre social. Nonobstant à la sortie de cette cérémonie de lancement officielle des activités du colloque sociolinguistique les organisateurs se disent satisfait. Pour le président du comité scientifique, Maxime SOME, la mise en place de ce présent colloque et son exécution était un projet de 2020. « Donc c’est une réflexion que nous avons commencés longtemps sur nos sociétés et corona virus est venu anéantir nos espoirs et nous avons reporté ce colloque cette année », dit-il. Quant au président du comité d’organisation, Pr Yamba PITROIPA, c’est une satisfaction totale et pense que les travaux de ce colloque permettront à tirer des perspectives. Selon lui, le rapport de cette rencontre va directement à l’endroit de leur ministère de tutelle qui celui l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation. « La mise en œuvre de ce qui va ressortir de ce colloque va relever des plus hautes autorités de ce pays qui en feront d’une réalité ce que nous aurons comme résultats et comme acquis », souligne-t-il. En fin il faut souligner que les interventions lors de cette activité ont été ponctuées par des prestations musicales des talents issus de l’université Norbert ZONGO.
Dramane FAYAMA (Correspondant)