En ce 19 avril 2023, les journaux burkinabés ont consacré leurs unes à l’épineuse question de la situation sécuritaire dans le pays, ainsi qu’à d’autres sujets d’actualité.
Le quotidien “A la une” titre sur le soutien apporté par la classe politique au chef de l’État dans la lutte contre le terrorisme, ainsi que sur la contribution des médias dans cette même lutte, à travers les points de vue de journalistes. On y apprend également que le ministre en charge de la défense a pointé un vide juridique concernant la vente de tenues et chaussures militaires au Burkina Faso. Le Moogho Naba Baongho a apporte une contribution financière de 7 000 000 millions de Francs CFA et de l’aide alimentaire à l’effort de guerre peut lire également dans le Journal le Quotidien de ce jour.
Dans “L’Express du Faso”, on retrouve également le sujet de la situation sécuritaire, avec le soutien de la classe politique au chef de l’État. Le journal fait également état de la réhabilitation de l’aéroport de Bobo Dioulasso et de l’avancement des travaux, ainsi que d’une affaire de gestion de l’hôtel Iba à hauteur de 400 millions qui a divise une famille. Enfin, la vente publique de matériels militaires similaires aux effets militaires est évoquée, avec un constat d’anarchie de Ministre Kassoum Coulibaly.
Quant au journal “Le Pays”, il rapporte Lookman Sawadogo de l’émission de débat intitulée “7 Afrique” sur LCA convoqué à la sûreté. On peut lire aussi, ainsi que sur les recommandations de l’imam Alidou Ilboudo pour le mois de Ramadan. Le ministre de la défense, Kassoum Coulibaly, est également cité concernant la vente publique d’effets militaires et le vide juridique qui l’entoure. Enfin, le désarroi des acteurs de la filière viande et bétail dans le contexte sécuritaire est abordé.
Enfin, dans “Sidwaya”, on apprend que l’état d’urgence en vigueur à Solenzo porte ses fruits, qu’une association vole au secours des forces combattantes à Pô, et que des étudiantes-mères doivent faire face au dilemme de poursuivre ou abandonner leurs études en raison de l’interdiction des bébés à l’Université Norbert-Zongo. Enfin, un article est consacré à la Tunisie et à la recherche d’un consensus dans la rubrique Mecure.
Tous ces sujets témoignent de la complexité de la situation actuelle au Burkina Faso, où la question sécuritaire reste une préoccupation majeure.
Inoussa COMPAORE