L’Association des Élèves et Étudiants Musulmans du Burkina (AEEMB) ainsi que le Cercle d’Études et de Recherches en Formation Islamique ont célébré la Journée Internationale des Droits des Femmes en honneur de la femme musulmane le 08 mars dernier à Ziniaré, chef-lieu de la région du Plateau Central. L’événement a mis en exergue la contribution des femmes musulmanes à la construction de la Nation.
Le Comité Exécutif National de l’AEEMB en collaboration avec le CERFI ont organisé la commémoration de la femme musulmane lors de la Journée Internationale des Droits des Femmes. Cette année, l’événement s’est déroulé à Ziniaré, sous le thème “Sœur musulmane et engagement social”. Rahmata NAPAONGO, la Secrétaire Nationale aux Affaires Sociales et Féminines, nous explique que “ce thème a été choisi pour mettre en évidence l’importance de l’engagement pour la construction d’un pays de paix”. Elle ajoute également que “les femmes jouent un rôle crucial dans ces temps de crise”.
Les panélistes ont informé les participantes sur les fondements religieux de l’engagement des femmes musulmanes. Elles ont rappelé les paroles du prophète Mahomet : “Il n’est pas de nous celui qui ne s’intéresse pas aux affaires de la communauté”. Pour ces militantes de l’AEEMB, l’engagement social est un impératif communautaire en cette période critique de l’histoire du Burkina Faso.
Les hommes ont également participé à la célébration, soutenant leurs consœurs dans cet événement important. Ali SODRE, Président National de l’AEEMB, affirme que “si les familles, les villages et le pays se portent bien, c’est grâce aux femmes qui coordonnent tout”. Après la conférence inaugurale, les membres de l’AEEMB ont participé à plusieurs compétitions telles que l’art oratoire et l’art culinaire.
C’est dans une ambiance fraternelle que les militantes de cette association se sont quittées, se donnant rendez-vous l’année prochaine dans une autre province pour célébrer à nouveau la femme musulmane.
Alassane OUEDRAOGO