8 mars : « célébrons les victoires passées et continuons la lutte pour l’égalité des femmes »

Le 8 mars est la Journée internationale des femmes, un moment pour célébrer les réalisations des femmes dans la lutte pour l’égalité des sexes et pour rappeler que la lutte pour les droits des femmes est loin d’être terminée.Au fil des ans, les femmes ont dû se battre pour être reconnues comme des membres à part entière de la société et pour avoir les mêmes droits et opportunités que les hommes. Bien que des progrès aient été réalisés, il reste encore beaucoup à faire.

Dans de nombreux pays et surtout au Burkina Faso, les femmes continuent de faire face à la discrimination, à la violence et à l’oppression. Elles sont souvent payées moins que les hommes pour le même travail, elles sont sous-représentées dans les postes de direction et elles ont moins d’opportunités de carrière. Selon la dernière parue du journal économist « trois hommes pour une femme sont employés à la fonction publique. 19% à la justice » Dans la même parution le journal souligne que nombreuses femmes exerçant dans la fonction publique sont en catégorie D et sont absentes des postes de responsabilités 

C’est pourquoi il est important de célébrer le 8 mars et de continuer à lutter pour l’égalité des sexes. Nous devons continuer à faire entendre nos voix et à nous battre pour un monde où les femmes ont les mêmes droits, les mêmes opportunités et la même reconnaissance que les hommes.

Cela implique de faire pression sur les gouvernements pour qu’ils adoptent des lois qui protègent les droits des femmes, de soutenir les initiatives qui visent à améliorer la représentation des femmes dans les domaines où elles sont sous-représentées et de continuer à sensibiliser les gens à la nécessité de l’égalité des sexes.

Des jeunes filles lors d’une formation en opportunité des réseaux sociaux initiés par l’AEEMB.

Le 8 mars est un rappel que nous devons continuer à lutter pour les droits des femmes, à faire avancer le mouvement pour l’égalité des sexes et à célébrer les réalisations des femmes dans toutes les sphères de la vie. En tant que membres de la société, nous avons tous un rôle à jouer dans la promotion de l’égalité des sexes et dans la création d’un monde plus juste pour toutes les femmes.

Il est également important de souligner que la lutte pour les droits des femmes ne se limite pas seulement aux droits civils et politiques tels que l’égalité devant la loi ou le droit de vote. Les femmes continuent de faire face à des défis dans de nombreux domaines, tels que l’accès à l’éducation, la santé reproductive, l’égalité salariale et la représentation politique.

Madama Bibata Sinaré, présidente de l’association Yiigri qui lutte pour l’autonomisation des filles dans la ville de Ziniaré

Au burkina Faso, les femmes sont encore confrontées à des discriminations, à des violences et à des violations de leurs droits humains. « C’est pourquoi il est important de continuer à se battre pour l’égalité des sexes et de donner la parole aux femmes pour qu’elles puissent exprimer leurs préoccupations et leurs besoins ».

Le 8 mars est donc l’occasion de rappeler que la lutte pour les droits des femmes doit se poursuivre et s’intensifier. Nous devons nous engager à éliminer toutes les formes de discrimination et de violence à l’égard des femmes et à promouvoir l’égalité des sexes dans tous les domaines. Nous devons écouter les voix des femmes et leur donner les moyens de participer pleinement à la vie sociale, économique et politique de nos sociétés.

Inoussa COMPAORE

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