Au tribunal : Un homme écope d’un (01) ans de prison mois pour avoir introduit sa main dans un sexe.

Accusé pour coups et blessures volontaires, attentat à la pudeur, Z.I cultivateur vivant dans la commune rurale de Zitenga, a comparu ce mercredi 04 janvier 2023 devant le tribunal de grande instance de Ziniaré. À l’issue du procès, il écope d’une peine d’emprisonnement de trois ans dont douze mois (12) fermes, et 24 mois avec sursis.

Les faits se passent dans un village de la commune rurale de Zitenga, province de l’Oubritenga, nous sommes au 07 octobre 2022. Ce jour-là, Z.I, cultivateur la quarantaine bien sonnée, vient trouver qu’un troupeau d’animaux avait envahi son champ. Il les attache et part à la recherche des bergers. C’est là qu’il aperçoit deux petits garçons et une fillette, qui se retrouvent être les bergers. Il les sermonne et leur demande de venir voir les bêtes. Parmi les animaux, les deux garçonnets disent être propriétaires de cinq et la fillette aussi en réclame cinq. ZI, le propriétaire du champ prend la résolution de fesser les jeunes bergers avant de remettre les animaux aux parents de ceux-ci. Et quand il a commencé à les fouette, les deux garçonnets prennent la tangente et parviennent à se cacher dans la brousse. La fillette que appelons S.B se met à imiter le pas à ses deux acolytes bergers mais elle, elle sera vite rattrapée par ZI. Selon les explications de ZI  la fillette dans fuite s’était évanouie, et s’est écroulée. C’est donc pour la réanimer qu’il plonge son doigt dans son sexe. Selon  toujours ses dires, il a fait ce geste en application d’une idée véhiculée qui stipule, « Quand une femme s’évanouit, on doit obstruer son sexe avec la main pour l’empêcher d’uriner. Sinon elle meurt ». Cette version des faits est réfutée par la victime S.B .Pour S.B, elle ne s’est jamais évanoui Z.I l’a menacée avec un couteau pour pouvoir plonger son doigt dans son vagin. Après la comparution des deux camps, le Tribunal a jugé et reconnu Z.I coupable de » Coups et blessure volontaires » et « attentat à la pudeur. Il est condamné à une peine d’emprisonnement de trois ans dont douze mois (12) fermes, et 24 mois avec une amende de 500 000f assorties de sursis.

Jacob OUEDRAOGO 

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