Depuis le 30 septembre 2022, le Burkina a connu un changement à la tête du pays avec le coup d’État qui a mis fin au pouvoir de Damiba.Le Mouvement de l’ex députée Hadja Zarata Zoungrana, est prêt à accompagner la nouvelle équipe avec à leur tête le capitaine Ibrahim Traoré.C’est à travers un point de presse tenu ce lundi 03 octobre à Ouagadougou, que cette OSC a rendu publique son soutien au MPSR.
« Nous prenons acte de ses engagements et lui apportons notre soutien et notre accompagnement dans la noble mission de sécurisation et de libération de notre nation. Nous nous engageons à travailler dans l’intérêt supérieur de tous les Burkinabè, dans la cohésion sociale pour la restauration de l’intégrité territoriale de notre pays », a promis Zarata Zoungrana, principale conférencière du jour.
Déclaration
Mesdames et messieurs, imminentes personnalités, en vos rangs et qualités respectives, autorités coutumières et religieuses, mesdames et messieurs les hommes de médias soyez les bienvenus dans cette de conférence. Je ne pourrai me dérober de cette responsabilité au regard de la situation que le Burkina Faso vit depuis un bon moment.
La tenue de cette conférence de presse, prouve que les fils et les filles du pays s’investissent pour le vivre ensemble et la cohésion sociale dans notre nation. Je voudrai qu’ensemble nous observions une minute de silence pour les personnes tombées depuis le début de cette crise liée aux attaques terroristes. Je vous remercie.
Le 30 septembre 2022, a été marqué par l’avènement d’une nouvelle ère. Le Peuple burkinabè connait désormais un nouvel homme fort en la personne du capitaine Ibrahim TRAORE. Ce coup d’état vient dans un contexte où la situation sécuritaire est plus que dégradée. Au moment où nous parlons, nous pensons aux habitants de la population du Soum, qui n’attendent que des vivres pour retrouver un peu de leur dignité.
Depuis un certain moment ces habitants souffrent pour gagner à manger. Plus de 40% du territoire est occupé par l’ennemi. Dans la région du centre nord on note une avancée progressive des terroristes. A la date du 30 septembre selon les informations que nous avons reçu des hommes armés rodaient à quelques encablures de la ville de Kaya.
mesdames et messieurs les hommes de médias, imminentes personnalités
Nous souhaitons la bienvenue au capitaine Ibrahim TRAORE, nous saluons toutes ces personnes qui ont contribué à ce que la situation de crise entre frères d’armes ne dégénère pas.
Au capitaine TRAORE, veuillez écouter la voix du peuple. Vous êtes aujourd’hui l’espoir d’un peuple, l’espoir de toute une nation, l’espoir d’un continent.
Quand on consulte l’histoire, 34 ans était l’âge de Thomas SANKARA quand il prenait le pouvoir à l’issue d’un coup d’état.
34 est votre âge au moment où vous prenez le pouvoir à l’issu d’un coup d’état. Il est vrai que le contexte n’est pas le même, cependant il y’a des similitudes. Nous attendons que vous vous mettiez déjà au combat avec toutes les personnes qui sont aptes, qui sont prêtes, sans distinction à apporter leur contribution dans cette lutte contre le terrorisme.
Nous avons suivi avec attention la déclaration du capitaine Ibrahim TRAORE, qui sonne comme une bouffée d’oxygène pour notre pays. Nous prenons acte de ces engagements et lui apportons notre soutien et notre accompagnement dans la noble mission de sécurisation et de libération de notre nation. Nous nous engageons à travailler dans l’intérêt supérieur de tous les Burkinabés, dans la cohésion sociale pour la restauration de l’intégrité territoriale de notre pays.
Il faudra rompre avec ces mauvaises habitudes et tisser des relations militaires gagnantes-gagnantes avec des puissances qui peuvent nous sortir de cette crise qui n’a que trop durée et qui continue d’endeuiller les familles. Aux populations des villes et campagnes, une nouvelle ère débute, une page de notre histoire apparait. Il est plus que nécessaire d’unir les forces, mettons de côté les égos, actuellement il n’est point question de partis politiques, il n’est pas question d’organisation de la société civile. Il est aujourd’hui question de la survie de notre nation. Ce qui nous unis doit être plus fort que ce qui nous sépare. Il nous impose l’union, le vivre ensemble si nous voulons léguer à nos enfants un Burkina nouveau et prospère.
Nous fondons beaucoup d’espoir en lui et à son équipe pour que le
Burkina Faso retrouve sa paix, sa quiétude d’antan.
Pour la jeunesse burkinabè, je vous félicite et vous encourage à toujours lutter pour changer vos conditions de vie car c’est dans les périodes dures que les durs avancent.
Aucun effort ne doit être négligé. Comme le disait l’homme de la paix, le regretté Félix Houphouét Boigny « La paix est un comportement et non des paroles » Il est le lieu ici indiqué pour moi de vous inviter à cultiver la paix au quotidien à travers nos comportements.
Toute fois j’invite la jeunesse de toujours s’exprimer pacifiquement en évitant la destruction, les incendies, les pillages et les actes de vandalisme qui retarde le développement de notre pays.
Quant à nos papas et mamans, vous êtes notre boussole. Le pays compte beaucoup sur vos sages conseils à l’égard de la jeunesse. Enfin, chères autorités coutumières et religieuses nous n’avons de Rampart que chez vous, car nous n’avons qu’un seul ennemi qui est l’insécurité et un seul ami qui se nomme la « paix »Je termine mes propos en réitérant mes prières à l’endroit des FDS, des VDP, au capitaine Ibrahim TRAORE, à tous les membres du MPSR et à toutes personnes qui luttent au quotidien pour le retour de la paix au Burkina Faso. Mes remerciements vont à l’endroit des hommes de média. Je reste convaincu que la terre libre du Burkina, fruit de l’héritage de nos ancêtres nous mènera à la victoire. Que Dieu bénisse le Burkina Faso. Je vous remercie