Média : le CNJ renforce les capacités des journalistes sur le traitement de l’information en temps de crise.

Le Conseil national de la Jeunesse du Burkina (CNJ) a organisé un atelier de formation ce 03 août 2022 à Ziniaré dans la région du Plateau Central. Cette session de formation a permis à plusieurs hommes et femmes de média de renforcer leurs capacités sur le traitement de l’information en temps de crise et de partager leurs expériences sur les outils d’analyse de l’information liée à la crise sécuritaire.

La photo de famille après la formation avec l'ensemble des journalistes participants

« Principes journalistiques du traitement de l’information en temps de crise : éthique professionnelle, déontologique et fibre patriotique entre primeurs de l’information et sensibilités, quelle information juste pour les communautés dans cette guerre », c’est sous ce thème que les hommes et femmes de média se sont retrouvés à Ziniaré ce 03 août 2022 en session de formation. Cette formation est une initiative du Conseil national de la Jeunesse, pour permettre aux journalistes de collecter et rendre l’information sécuritaire avec professionnalisme.

Le président du CNJ Moumouni Dialla encadré par les formateurs.

 Mais bien avant la communication sur le thème de l’atelier, Moumouni Dialla, président du CNJ s’est entretenu avec les journalistes sur l’historique et le mode de fonctionnement de sa structure. Il ressort de ses explications que l’opinion est souvent sévère avec le CNJ sur son non-alignement sur les questions qui divisent surtout sur le plan politique. Même si beaucoup de participants ont déjà participé à ce genre de formation, ils trouvent celle-ci particulière au regard de la qualité des échanges entre eux. Mariam Pakisba Ouedraogo, journaliste à Savane-Media, nous parle de la formation : « D’habitude, on donne la parole aux journalistes certes. Mais cette fois-ci, les journalistes ont été ouverts, chacun a parlé de ce qui se passe ouvertement du traitement de l’information dans rédaction ». Le débat a été posé sur la question de savoir s’il faut donner la parole aux groupes terroristes. Mais pour Mariam Ouedraogo, au nom de l’équilibre de l ‘information, cela devra être possible. « Comment collecter et traiter l’information sécuritaire en toute indépendance tout respectant les textes ? »  , c’est à cette question que le formateur et les participants ont tenté de répondre durant tout l’atelier. Le formateur qui est docteur Lacina Kabore, par ailleurs enseignant à l’IPERMIC a donné aux participants des outils d’analyse de la crise sécuritaire. Il a surtout conseillé les journalistes à ne pas avoir de réflexes mécaniques sur le terrain de la collecte là on pourra, a-t-il expliqué, donner une information juste et potable tout étant en phase avec la législation.

Le citoyen

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