Entrepreneuriat: Inoussa Ouedraogo dit Inoussa ville propre veut rendre la ville de Ziniaré propre à travers le recyclage des sachets plastiques.

Avec des gants un peu usés et sans véritablement de masques de protection, Inoussa Ouedraogo charge manipule et remue dans une veille barrique découpée servant de four déchets plastiques.Ce transformateur bosse avec soins et dextérité sur ses sachets à la manière du boulanger avec sa pâte.Appelé affectueusement” Inoussa ville propre”, notre profil du jour est un jeune entrepreneur exerçant dans la commune de Ziniaré qui a fait de la valorisation des déchets plastiques plastiques son gagne-pain.Yirimédia.com est donc allé à la découverte de ce garçon qui ambitionne donner un autre visage à ville de Ziniaré sur le plan de l’environnement et de l’hygiène publique.

La matière première du jeune entrepreneur, des sachets plastiques collectionnés dans la ville

« Dans mon entreprise, on peut commander des tables, des Pavés des étagères, des règles et bien d’autres choses que je peux fabriquer avec les sachets plastique », nous explique Inoussa Ouedraogo devant toute une montagne de sachets plastiques et la fumée noirâtre qui s’élève en arrière. Les pavés écologiques qui ont revêtu la mairie de Ziniaré,est son œuvre.Il arrive également à transformer les déchets en toute sorte de mobiliers. Malgré les énormes difficultés rencontrées au début de son métier paroles décourageant ,le jeune homme est resté droit dans ses bottes pour faire de son rêve une réalité. « J’ai fait la classe de terminale j’ai échoué au Bac, je me suis mis dans le domaine et quand j’ai commencé mes camarades de classe se moquaient de moi en disant : « ah Es que notre gars-là n’est pas devenu fou ? Seul moi seulement je savais ce que je visais. » se confie t-il.

Une femme venue livrer des sachets plastiques dans l’atelier de Inoussa Ouedraogo

Le début de l’aventure n’a été pas facile pour le jeune entrepreneur écolo et il se plaît à le raconter  « Au début J’ai eu à livrer des sachets à des gens qui ne m’ont même pas payé. Mais je n’étais pas découragé pour autant j’avais un objectif à atteindre maitriser les circuits du domaine. Tant que tu n’imagines pas tu ne peux pas créer ». De l’imitation, il commence à récolter les sachets plastiques qu’il livre à un chinois à Ouagadougou qui au vu de la détermination de Monsieur ville propre lui donne des quelques tuyaux. Inoussa Ouedraogo relate,« Je récoltais les déchets des sachets que je partais livrer à un Chinois à Ouaga. Un jour j’ai eu l’occasion d’échanger avec lui et il a été ouvert avec moi et il m’a partagé quelques secrets de la transformation. J’ai pu assister un peu à ce qu’il faisait ». Par la suite il bénéficie de l’appui en termes de formation et de dotation en matériels avec l’ONG LVIA et de la mairie de Ziniaré.Et c’est depuis lors qu’il a fixé son atelier de transformation de déchets au secteur 01 de Ziniaré. « l’issue de la formation j’ai eu un don composé de quelques matériels dont un tricycle, un hangar et le grillage que j’ai utilisé pour entourer mon atelier » se souvient-il.
Très ambitieux Inoussa Ouedraogo sachets fixe comme objectif à long terme de débarrasser la ville de Ziniaré de tous les déchets.Et pour lui les ordures qui sont jetées par les propriétaires sont normalement une richesse.
Le manque de matériel,une épine au pieds du transformateur
« Si j’avais eu le matériel adéquat pour travailler, nous allons réduire le nombre de chômage. Je travaille artisanalement pour le moment avec une barrique coupée en deux comme fourneau pour fondre les sachets. Il y’a d’autres matériel plus performants qu’on utilise comme le gaz pour fondre les sachets. Avec cet appareil la confection des pavés sera plus facile et beaucoup plus rapide.» a t-il avancé.

Son travail a été reconnu et salué par le maire de la ville 28 juin 2021 à travers la remise d’une attestation. Actuellement, il a plus de huit(08 ) personnes qui travaillent dans son entreprise et selon ses dires chacun peut au moins avoir par jour la somme de mille(1000) francs.
                                                                                                                                  Inoussa COMPAORE

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