Réconciliation nationale :Zephirin Diabré échange avec  les organisations féminines

Le ministre d’Etat, chargé de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale, Zéphirin Diabré, a échangé avec les organisations féminines du Burkina sur le rôle et la place des femmes dans le processus de la réconciliation à travers le forum prévu pour  janvier 2022. La rencontre  a eu lieu ce jeudi 28 octobre 2021 à Ouagadougou et a permis au ministre d’expliquer le rôle des femmes  pendant le forum.

Les femmes participantes à la rencontre

Le forum sur la réconciliation nationale prévu se tenir du 17 au 23 janvier 2022 se prépare à grands pas. En effet, Zéphirin Diabre, ministre en charge de la réconciliation a échangé avec les organisations féminines pour  situer le rôle et la place des femmes lors du forum. Pour le ministre,  les femmes constituent la composante majeure de la vie nationale. De ce fait, outre l’aspect démographique et leur apport inestimable à l’économie nationale, la société burkinabé reconnaît le rôle décisif de toutes les femmes et organisations féminines dans la cohésion sociale. Pour lui, les femmes sont perçues comme jouant un rôle clé dans le maintien de la cohésion sociale de par les efforts qu’elles déploient au quotidien pour instaurer la confiance et participer à la vie de la société et de la Nation. A cet effet, il a fait savoir que tout cela doit  passer par l’éducation des enfants, l’adoption et la transmission active des valeurs morales, l’implication dans des activités associatives et la participation à des actions de solidarité. « C’est conscient de ce fait que le Président du Faso a donné des instructions claires, pour que la jeunesse occupe une place importante dans le processus de réconciliation », a-t-il signifié. Et d’ajouter qu’à l’échelle du pays, les femmes bénéficient du soutien d’une société civile dynamique et d’évolutions législatives favorables qui se traduisent notamment par une représentativité croissante au sein des instances gouvernementales, intercommunautaires et interreligieuses promouvant la cohésion sociale.
« Le processus de réconciliation se veut inclusif et son aboutissement est la garantie de la non répétition des faits générateurs de besoins de réconciliation », a indiqué Zéphirin Diabre. A l’en croire le processus s’achèvera par un nouveau contrat entre les burkinabè, le pacte du vivre ensemble qui appelle à des changements dans les relations des uns avec les autres.

Le ministre de la réconciliation

Ainsi, en  ce qui concerne les enjeux du Forum national de réconciliation   pour les femmes, il s’agira d’être témoin et acteur de la Réconciliation nationale qui est une source unique d’enrichissement.
Pour ce faire, les femmes auront une plus grande connaissance de certains pans de l’histoire du pays en prenant part aux évènements. Elles auront également une meilleure connaissance des problèmes du pays. Par ailleurs, elles bénéficieront du partage des leçons et des erreurs du passé. Pour finir le ministre a notifié que la réconciliation va créer un nouveau climat propice à l’épanouissement  socio économique de la femme.

Rokia KOBRE

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