Situation sécuritaire au Burkina :Le conseil national de la jeunesse appelle à revoir la coopération militaire avec les forces étrangères

Le conseil national de la jeunesse du Burkina (C.N.J) a animé un point de presse ce vendredi 02 juillet 2021 à son siège à Wayalghin pour donner sa lecture sur la situation sécuritaire de notre pays qui s’est dégradée ces dernières semaines. Moumouni Dialla et ses camarades,ont lors de cette conférence proposé leurs recettes pour sortir le Burkina de ce gouffre.

Les animateurs de la conference de presse du CNJ-BF

Face aux hommes de média,la faîtière des organisations de la jeunesse du Burkina(CNJ-BF) a présenté sa trouvaille pour mettre fin à l’insécurité qui règne dans le pays.
D’entrée du jeu ,les conférenciers du jour ont exprimé leur condoléance aux victimes des attaques terroristes constituées majoritairement des jeunes de moins de trente cinq ans.
Pour la sécurisation du territoire, le conseil national de la jeunesse demande au gouvernement d’encadrer plus les VDP et de les doter de moyens d’intervention conséquents. Il propose également la mise en œuvre de stratégies régionales sécuritaires inclusives. Autre solution du CNJ ,c’est la révision de la coopération militaire avec les forces étrangères
<<Aujourd’hui ce n’est pas seulement au Burkina, dans tous les pays africains ,on demande la révision de la coopération militaire. Parce que la question de la défense fait partie de la souveraineté de notre pays. Et si le Burkina veut assumer sa souveraineté, il faudra qu’il fasse options militaires qui l’arrangent. Il ne faut pas faire des coopérations de complaisance ou de soumission>> a argumenté, Moumouni Dialla, principal animateur de la conférence.

Répondant aux questions des journalistes sur la marche qu’organise l’opposition cette semaine, les responsables du CNJ n’ont pas voulu clarifier leur position au nom de la neutralité.
À croire Moumouni Dialla, le CNJ à travers ses structures de base a engagé sur le terrain des actions de création d’emplois pour les jeunes afin de les mettre à l’abri du recrutement des groupes terroristes.

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