La sous-commission nationale des affectations pour convenances personnelles des agents du MENAPLN sous la présidence du Pr Kalifa TRAORE, examine du mardi 29 au mercredi 30 juin 2021 à Ziniaré les demandes d’affectation des agents du ministère. Cette session qui se tient en fin d’année scolaire vise à assurer de la transparence et de l’equité dans le traitement des agents du ministère.
9124 ,c’est le nombre total des demandes d’affectation qu’ a examiné la commission technique en charge des affectations du MENA-PLN.Ces demandes sont reparties comme suit: 6619 pour convenance personnelle,46 pour cause de retraite, 2170 pour des permutations.Aux termes des travaux 289 dossiers ont été rejetés .
Le ministère de l’education nationale est celui qui connaît le plus de demandes d’affectation.Cette mobilité des agents est dûe à des raisons de famille,de projets sociaux.La commission conduite par le Pr Kalifa Traoré par, Secretaire général du MENAPLN est composée des directeurs régionaux des enseignements post-primaire et secondaire(DREPS), de l’Education préscolaire et non formelle (DREPPNF), les représentants des structures syndicales et ceux des structures centrales et déconcentrées.
À en croire le président de la commission natinale d’affectation,un travail préalable avait été abattu par les membres du secrétariat technique qui ont examiné ces dossiers qui ont fait l’objet d’une annotation conformément au barème en vigueur. “Il faut relever que les agents affectés par nécessité de service à titre exceptionnel ont été enregistrés dans un fichier Excel dont l’ancienneté minimum requise de trois (3) n’est pas remplie. Leurs demandes vont être analysées au même titre que les autres” a poursuivi,le président de la commission d’affectation.
Pr TRAORE, n’a pas manqué d’attirer l’attention des demandeurs sur le rôle de la commission technique qui a consisté au classement des demandes et non aux affectations elles-mêmes.
Comme arguments, il a relevé le fait qu’il n’est pas prévu la mise à disposition au MENAPLN de nouveaux enseignants du fait du non recrutement d’enseignants en concours direct 2019 mais aussi les besoins en recrutements sur mesures nouvelles exprimés n’ont pas encore été examinés par le Conseil des ministres.