La direction provinciale de l’enseignement secondaire, de la Formation de professionnelle de l’Oubritenga a initié du 24 au 27 septembre 2024 à Ziniaré la deuxième vague des journées pédagogiques. Cette deuxième vague de renforcement de capacités a concerné les professeurs des matières et avait pour but d’outiller les enseignants sur l’APC, la nouvelle approche pédagogique.
Ils sont plus de 400 enseignants des disciplines littéraires venus des quatre coins de l’Oubritenga avoir pris part à ces journées pédagogiques. Première du genre, ces journées pédagogiques ont été pour les enseignants de la province une université de prestige afin d’apprendre des nouvelles approches pédagogiques adoptées par le Burkina. Pendant quatre jours, les participants ont vu leurs capacités renforcées sur les nouveaux curricula que vient d’approuver notre pays. Et pour Bozié Edwige Marie Gilberte SOME, directrice provinciale de l’enseignement secondaire de l’Oubritenga, le bilan est satisfaisant au terme de cette session de formation. « Nous avions réussi à organiser ces journées. Nous pensons avoir atteint nos objectifs parce que non seulement ces participants sont du public mais il y a des participants du privé », a fait savoir Mme SOME. Ces journées ont mis l’accent sur ‘’l’approche par les Compétence (APC)’’, qui est la nouvelle trouvaille du système éducatif burkinabè. Et l’APC, selon les experts du domaine permettra d’améliorer les performances scolaires et aussi de faire l’élève burkinabè un citoyen utile pour sa société. Cette formation a été favorablement accueillies par les enseignants qui seront naturellement les praticiens de cette nouvelle approche. Saidou OUEDRAOGO, professeur de français au lycée de Bissiga, est l’un des participants à ces journées. Sur la place de ces journées dans la pratique professionnelle des enseignants, il a été bien clair en ces termes :« Ces journées pédagogiques valent leur pesant d’or parce que cela y va de la formation-continue des enseignants ». Et à Zalissa SAWADOGO, une autre participante d’ajouter : « Nous avions trouvé cette formation utile parce que nous avions appris beaucoup de choses en lien avec l’APC ». Avec ces réformes, il y a des changements liés au volume horaire, aux coefficients des matières, au contenu des programmes. Et pour l’inspecteur Issaka ZOUNDI ces réformes ne viennent pas alourdir la tache à l’enseignant mais d’améliorer l’enseignement-apprentissage.
À travers leur porte-parole, en la personne de Zalissa SAWADOGO , les participants ont fait des recommandations allant dans le sens de la réduction des effectifs dans les salles de classe, de la pérennisation des journées pédagogiques, l’amélioration des infrastructures scolaires
Alassane OUEDRAOGO