Santé sexuelle et reproductive : L’heure est au bilan au projet Béog-Biiga de CSID-Burkina..

Ce mardi 09 janvier 2024 a eu lieu à Ziniaré un atelier de restitution de l’évaluation externe du projet Promotion de la santé et des droits sexuels et reproductifs des adolescent∙e∙s et des jeunes « Béog-Biiga », une initiative de CSID-BURKINA à travers le Fonds DANIDA. L’objectif de cet atelier était de restituer les résultats de l’évaluation finale du Projet « Béog-Biiga » à l’ensemble parties prenantes de la région du Plateau central et du Centre Nord.

La photo de famille réunissante les participants, de l’atelier de restitution des résultats de l’évaluation finale du Projet « Béog-Biiga ».Le mardi 09 janvier 2024 à Ziniaré.

100%, c’est le taux de réussite enregistré par le projet Béog-Biiga après deux années de mise en œuvre. Pour évaluer ce projet qui est à son terme, le Centre Solidarité Initiatives pour le Développement au Burkina Faso (CSID-Burkina) a initié un atelier de restitution des résultats de l’évaluation externe au profit des partenaires de mise en œuvre. Pendant ces deux années d’exécution, le projet a eu pour vocation la Promotion de la santé et des droits sexuels et reproductifs des adolescent∙e∙s et des jeunes dans la région du Plateau Central.

Les résultats ont été probants sur tous les plans et ont favorisé des changements positifs en termes de comportement.

Aboubakar Kamagaté, le Coordonnateur du projet ne cache pas sa joie au regard des résultats satisfaisants du projet “Béog-Biiga” au profits des adolescent.e.s et jeunes de la région du Plateau central et du Centre Nord.

Au regard de ces résultats satisfaisants, Monsieur Aboubakar Kamagaté, le Coordonnateur du projet ne cache pas sa joie.


Nous sommes très satisfaits des résultats que nous avions engrangés. En deux ans ce qui a été prévu atteindre, a été atteint à 100%. On sent déjà voire de plus en plus l’introduction des droits sexuels et reproductifs dans les programmes d’éducation des écoles partenaires” a-t’il déclaré. Au titre de ces résultats, on note le renforcement de capacités des bénéficiaires dont les pairs éducateurs, les noyaux confidents et les agents de changement, l’adhésion et la prise d’engagements des leaders coutumiers et religieux, l’élaboration et la production de 1500 guides de communication sur les droits sexuels et reproductifs des adolescent∙e∙s, l’organisation de 120 fora, formation de plus de 80 membres d’APE et d’AME, formation de 500 filles sur la gestion des menstrues et la fabrication de serviettes hygiéniques réutilisables. Toutes ces actions ont permis à ce que les droits sexuels et reproductifs des adolescent∙e∙s deviennent une réalité dans les zones d’intervention du projet. 

Le Président des parents d’élèves de la province de l’Oubritenga, Monsieur Arsène KABORÉ confirme ces acquis en ces termes : “Du côté sexe, il y avait d’autres parents qui avaient honte d’enseigner, de faire comprendre à leurs enfants comment ils doivent se comporter. Mais leurs approches, beaucoup (parents : NDLR) ont eu à découvrir que notre rôle c’est d’apprendre à l’enfant à mieux se comporter”. Dans sa mise en œuvre le projet a impliqué plusieurs actrices·eurs issu·e·s de différents secteurs socio-professionnels comme les services en charge de l’éducation, de santé, les autorités coutumières et religieuses, mais aussi les élèves. Du reste, tous ces acteurs ont contribué par un apport qualitatif dans la promotion des droits sexuels et reproductifs des adolescent∙e∙s et des jeunes.


Madame Florence OUÉDRAOGO est conseillère en santé sexuelle à la Direction régionale de la santé du Plateau central.

Elle trouve originale, la manière d’agir de ce projet de Promotion de la santé et des droits sexuels des adolescent∙e∙s et des jeunes « Béog-Biiga ». “Ce qui m’a plu c’est le fait que les différentes sensibilisations évoquent même sans tabou la question, et le fait qu’il ait impliqué plusieurs secteurs d’activités. C’est une très bonne chose” a-t-elle relevé.

Cette évaluation finale a été participative et inclusive, nous explique Jean-Baptiste GALBANE, le consultant-évaluateur. Les évaluateurs, pour mener leurs recherches ont fait recours à la revue documentaire et des entretiens avec les différent·e·s actrices·eurs sur le terrain.

De l’étude menée par les consultants, il ressort que les parents, même certains enseignant·e·s évitaient de parler de sexualité avec les enfants parce qu’elles·ils manquaient d’informations sur le sujet.

Eu égard de ces changements positifs, les porteurs du projet ne comptent pas s’arrêter mais continuer les actions si les opportunités le permettent.

Aboubakar Kamagaté nous dira :”La suite pour nous c’est de le pérenniser à travers une suite, c’est peut être deux ans encore”.


Le citoyen

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