L’Association, destin en main (ADM) a installé solennellement son bureau de coordination régionale du Plateau Central ce lundi 22 août 2022 à Ziniaré. La cérémonie d’installation a lieu sous la présidence d’El Hadj Amadou Baba Dayo, président national de l’ADM.
Le Burkina Faso traverse une situation sécuritaire difficile. Cette situation impacte négativement la cohabitation entre les Burkinabé. C’est pour remettre sur les rails la cohésion sociale et le vivre-ensemble que l’Association destin en main a vu le jour. Après l’installation de la Coordination régionale des hauts-Bassins puis des Cascades, du centre-Sud et du centre-Est, c’est au tour du Plateau Central d’accueillir l’association. Le bureau de la coordination régionale, fort de 20 membres ont pris l’engagement « d’œuvrer au respect des principes de l’association. » Ils auront pour tâches d’œuvrer pour la cohésion sociale dans la région du Plateau centrale ; promouvoir les actions de développement ; promouvoir l’esprit d’entre aide et de solidarité entre les membres de l’association ; être une force de proposition dans les instances qui concernent la vie socio-économique, politique et administrative du Burkina ; lutter contre la pollution sous toutes ces formes.
Tour à tour, les membres se sont passé le drapeau national et de l’ADM, symbole d’un souhait de cohésion sociale. Par la suite, est intervenue l’installation officielle et solennelle du coordinateur régional El Hadj Assami Sedgo sur son « trône », avant de s’engager à accomplir sa tâche et à mobiliser ses collaborateurs du bureau pour l’atteinte des objectifs de l’ADM et d’accomplir sa mission.
Créée en juillet 2022, et lancé ses activités le 1er août, l’ADM est une association apolitique et à but non-lucratif poursuivant des objectifs tels que le vivre-ensemble, la cohésion sociale, le développement socio-économique, l’entraide sociale, etc. Selon ses fondateurs, l’association entend par ses actions « renforcer la cohésion sociale. » « Elle est composée d’opérateurs économiques, de commerçants, de fonctionnaires et des acteurs de la société civile » expliquent ses fondateurs qui ajoutent qu’elle « ne doit pas être classée dans la catégorie des organisations de la société civile ou de partis politiques ou d’un clivage religieux. »
« Il faut que nous parlions le même langage », c’est la conviction de l’ADM. Au cours de la cérémonie d’installation de la coordination régionale, des personnes ont marqué leur accord pour adhérer aux objectifs de l’ADM en remplissant un formulaire d’adhésion.
Issa Sidwayan