Le conseil National de la Jeunesse(CNJ) ne veut pas rester en marge de la nouvelle ère de transition qui se peaufine au Burkina Faso. Après le coup d’Etat du 24 janvier 2022, le conseil a pris acte de la prise du pouvoir par le Mouvement Patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration(MPSR). Mais les jeunes veulent un changement surtout positif dans cette occasion offerte aux Burkinabè. Les jeunes des différentes couches socioprofessionnelles affiliées au CNJ dans les 45 provinces du pays sont en discussion à Ouagadougou le 29 janvier 2022 pour disséquer la situation nationale et surtout faire des propositions concrètes qui seront soumises aux nouvelles autorités.
Apaisement et responsabilité, ce sont les mots que le président du Conseil National de la Jeunesse CNJ, Moumouni Dialla a lancé aux jeunes. Pour lui, les jeunes doivent rester vigilants et travailler dans l’intérêt général du pays. Pour cette nouvelle transition qui sera mise en place, il met déjà en garde ceux qui ne seront guidés que par leurs propres intérêts. « Il faut que chacun évite la course effrénée vers les positionnements privilégiés et les postes pour éviter le piège de 2014 »lance -t-il.
A l’en croire, les jeunes doivent travailler de sorte que cette transition soit générationnelle. Cela sous-entend qu’ils doivent être guidés par l’intérêt général puisque que cela y va de l’avenir de notre pays.
Les débats sont donc lancés à Ouagadougou pour recueillir les propositions des jeunes qui seront transmises au Président du MPSR, le Lieutenant-Colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba.
Alain YAMEOGO