Le 03 janvier 1966 rappelle aux burkinabè le premier soulèvement populaire qui a chassé Maurice Yaméogo du pouvoir. Près d’un demi-siècle après l’histoire se répète avec le régime COMPAORÉ qui a été balayé par la rue les 30 et 31 octobre 2014.
Winston Churchill disait « un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre »,et son propos illustre bien le parallèle entre la fin des deux régimes.
D’abord, les régimes avaient engagé des réformes qui ne rencontraient l’assentiment du peuple. Et pour le premier régime ,c’est le syndicat qui a été le véritable acteur de sa chute et le second a été poussé à la démission par les OSC.Autre élément, Maurice avait son petit frère,qui selon certains témoignages,c’est lui faisait et défaisait les membres du gouvernement,et c’était pareil avec François COMPAORÉ, frère cadet de Blaise qui était de petit président.On se souvient que des bonzes du pouvoir COMPAORÉ avaient abandonné le président Blaise à cause des agissements de son petit frère.
Troisième similitude, vers la fin des leurs régimes, ils ne s’entendaient plus avec l’église catholique,qui pourtant avait une influence non-négligeable dans les affaires politiques.Pour Maurice Yaméogo,c’était à cause de sa deuxième femme,Blaise Compaoré c’était dû à son affaire du Sénat.
Il y a encore qu’après leurs chutes du pouvoir, Maurice comme Blaise,ils se sont tous réfugiés en Côte d’Ivoire.