Promotion de la Cohésion sociale: L’imam Alidou Ilboudo s’engage à travers un panel.

Les panelistes autour de la table

Attaques terroristes, incivisme, extrémisme violent, sont entre autres les maux qui mettent en mal le vivre ensemble et la cohésion sociale au Burkina Faso. C’est dans le souci d’apporter une pierre à la consolidation de la Paix gage d’un bon vivre ensemble et de la cohésion sociale que l’imam Alidou Ilboudo, recteur du Centre Culturel Islamique du Burkina, et  a organisé un panel sur le vivre ensemble et la cohésion sociale au Burkina. C’était le dimanche 5 décembre 2021 à la maison de la femme de Ouagadougou.
« Voir vivre ensemble et cohésion : quel défis éducationnels pour le Burkina Faso », c’est sous ce thème que s’est ténu le panel sur le vivre ensemble. Pour ce faire plusieurs personnalités du monde musulman et universitaire ont pu donner  des communications  à tour de rôle sur le thème.
D’abord c’est l’imamTiego Tiemtore du Cercle d’Etude, de Recherche et de Formation Islamique (CERFI), qui a livré son analyse sur le thème. En tant que responsable religieux, il s’est agi pour lui de rappeler les principes islamiques à travers la tradition prophetique et le coran ,qui invitent au bon vivre-ensemble. Il a tenu souligner que le musulman doit vivre pour servir sa société. D’ailleurs c’est la vraie finalité de la charia selon lui.Et par l’exemple de la vie du prophète Mohammed ,il démontre que la diversité est une richesse.
Et pour y parvenir la jeunesse devrait beaucoup faire la lecture et les voyages. Pour que la foi soit un facteur de paix,il faut selon Imam Tiemtoré :« Vivre un islam de compétitivité et aller au sommet de nos relations »,

Quant au deuxième communicateur, Abdoulaye Barro docteur en philosophie,  il a insisté sur le défi du savoir et de la connaissance.
Il a introduit sa communication en posant le défi éducationnel comme une  problématique qui occupe une place considérable dans la promotion de la paix « Les élites dirigeantes doivent prendre conscience de l’aspect éducationnel » a t il introduit.  Selon lui, l’éducation est une étape du bien vivre car on ne peut éduquer sans enseigner. D’où l’éducation comme Fondation du vivre ensemble. Il a également indiqué que l’éducation est une  culture à travers les valeurs culturelles. Il encourage les uns et les autres à renforcer les liens et toujours continuer à se parler. Alidou Ilboudo organisateur du panel a salué la qualité des différentes interventions et revenir sur la nécessité de promouvoir le vivre ensemble.  Pour lui,il n’est pas question donc de rester sans agir. Il faut agir et en faisant beaucoup de prières.
Kadi  sanou, Ambassadrice de la Paix du REFFOP, a également remercié les panelistes et appelé les jeunes à s’inspirer des devanciers et de l’éducation religieuse. Kadi Sanou se dit optimiste car elle trouve que les choses sont sur la bonne voie.Et elle attend
dans cette edification du vivre ensemble, la grande contribution des femmes.

L’initiateur de l’activité Alidou Ilboudo est ambassadeur de la Paix du Réseau des Femmes de Foi pour la Paix (REFFOP), au près de l’organisation non gouvernementale OXFAM,
Le  panel à été organisé avec  l’appui technique et financier du REFFOP et de l’ONG OXFAM.
WAKIYATOU KOBRE

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