Nous faisons ici un flashback sur l’affaire ” blocage du convoi militaire français” à Kaya le 20 novembre dernier.Le fait qui aurait le tour des médias de cette manif,est la neutralisation d’un drône par Alidou Sawadogo,un des jeunes manifestants.Depuis cette date, l’image de cet adolescent est devenue virale sur la toile,il est vu en héros par beaucoup de résistants.
Nous voulons, nous aussi donner de façon modeste notre point de vue (pas un coup de point).
D’abord ,nous nous demandons ou réside le héroïsme tant clamé par bien d’internautes dans le saccage du drône?
L’enfant avait-il eu la garantie que l’appareil volant appartenait aux français(NB: Question à ceux qui acceptent, le saccage est anti-impérialiste) ?
Nous disons seulement que l’acte du petit Alidou Sawadogo relève simplement de l’incivisme. Puisque personne ne pourra nous prouver que l’enfant comprend le sens du combat anti-impérialiste,que ce n’est pas sa curiosité qui l’y a conduit.
Et nous pensons que pour toute manifestation pacifique et républicaine,la détention d’une arme quelque soit sa nature est fortement interdite:Une règle de base connue par tous.
Encore plus loin, quand il a descendu le drône,il pouvait songer à rentrer avec ou remettre à nos FDS,ou encore aux leaders de la manifestation.Pour peut être pour une exploitation utile,pas le détruire, comme ça été le cas.
L’acte est condamnable sur tous les plans,ce n’est pas parce qu’on le pose contre une autre nationalité,qu’il deviendra acceptable.
En réalité,le combat contre les forces étrangères sur notre sol passera que par notre capacité à mettre la pression sur nous gouvernants, pour que les accords reflètent la volonté du peuple.Ce sont eux qui ont favorisé la présence des militaires français au Faso.Par conséquent Alidou de Kaya est désormais une prime à l’incivisme et à l’insolence.
La passion est le seul argument de ceux qui magnifient le tombeur de drône.Donc c’est tout naturel que nous savons qu’ils ne seront point avec notre opinion.Mais nous voulons donner un message pas un massage.
Le citoyen