Le ministre d’État au près de la présidence, ministre chargé à la réconciliation nationale et de la cohésion sociale s’est prononcé sur le sort réservé à l’ex président Blaise Compaoré et à l’ex premier ministre Yacouba Isaac Zida lors de la conférence inaugurale ce samedi 13 novembre à Ziniaré.
Comme toute attente, la question des exilés politiques s’est invitée aux échanges. Dans sa communication, Zéphirin Diabré a rappeller que des démarches ont été entreprises pour assurer un retour paisible de ceux qu’on peut appelés “exilés politiques”. Il a conduit une mission à Abidjan à la rencontre du président Compaoré. Il ajoute qu’un entretien par vidéo conférence a été fait avec l’ex premier ministre Zida.
Cependant, il y a des principes généraux qui sont des ” principes intangibles ” qu’on a eu l’occasion de dire aux uns et aux autres selon le ministre : << Si à la suite des événements de 2014 vous êtes dehors et que vous n’avez aucun problème avec la justice, si vous rentrez, si c’est juste la peur, l’État peut mettre à votre disposition un système de sécurité pendant un certain temps jusqu’à ce que vous vous réinsérez. Mais s’il y a un problème avec la justice, l’État, ni le gouvernement n’a le pouvoir d’arrêter la justice, si elle est en marche.>>
Une villa aménagée recevra le président Compaoré : << j’ai moi-même superviser la réfection de la villa qui est supposé le recevoir. Elle est toujours là, inoccupée et entretenue 24h/24 >> a laissé entendre le ministre. Il ajoute qu’au regard des fonctions occupées et de beaucoup d’autres paramètres, le traitement des ces exilés politiques ne peut pas être le même que celui d’un simple citoyen.