Oumarou OUÉDRAOGO,professeur des écoles ,il est aussi écrivain.Dans cette chronique il remet en cause les programmes d’éducation adoptés par nos autorités depuis les années 1989-90.Par ailleurs il fait des propositions pour que les assises educatives en cours permettent d’apporter le salut qu’il faut à ce secteur.
Lisez plutôt
Dire que Le système éducatif burkinabé est en crise, relève simplement de la REDONDANCE.
L’éducation est l’âme de toute société.Et toujours un challenge à relever. Notre savant, l’éminent Professeur Joseph Ki Zerbo,nous apprend que l’éducation est le logiciel de l’ordinateur central qui programme l’avenir de toute société. Du reste, les différents gouvernements passés ont toujours proposé des actions pour mettre en valeur le capital humain durable.
Toutefois, le constat est amer.
Intéressons-nous seulement à ce secteur dans les années 90!
De 1989 à nos jours soit plus de trois décennies, que le Burkina a élaboré son programme d’enseignement de l’éducation. Mais jusque-là, aucune mesurette n’est parvenu à offrir à notre système,la qualité tant souhaitée.
On peut conclure que
le programme ne sied plus, ne correspond pas à nos réalités.
Les actes de vandalisme, de violence, de l’incivisme, révèlent les limites du programme des années 89-90. Le cas de Koudougou en 2011, et Logobou où Les élèves ont séquestré leurs professeurs et brulé l’emblème nationale en est un exemple patent.
Pendant ce temps les parents d’élèves ont lavé carrément les mains quant à leurs responsabilités comme ponce Pilate au temps de Jésus Christ. L’éducation burkinabé devient agonisante.
Repenser l’avenir de la jeunesse car l’éducation est une dette sociale.C’est pourquoi avec les assises en cours, il faut impliquer impérativement l’ensemble des acteurs . En ce temps d’agonie de l’éducation, aucune proposition ne sera de trop
Ici, le management participatif restera le véritable secret de la réussite de cette assise.
Si on ignore ces préalables, l’assise risque de ne même pas accoucher même une souris. . C’est à ce prix que l’on produira un prototype de burkinabè ayant le sens de responsabilité, capable de productivité et de créativité afin de booster radicalement le développement du Faso.