Élections au conseil national de la jeunesse : “Je suis quelqu’un qui travaille beaucoup avec les textes”, président de la commission électorale/CNJ

Le renouvellement des instances au niveau du conseil national de la jeunesse du Burkina-Faso (CNJ-BF) se tiendra le 17 juillet prochain à Kaya. Pour connaître les contours de l’organisation de ces éléctions au niveau de la faîtière de la jeunesse, nous avons rencontré à son bureau Adama Massimbo,président de la commission nationale d’organisation des élections (C.N.O.E) .Dans cet entretien, Adama Massimbo revient sur les conditions de participation à l’éléction et répond par la même,aux  reproches faits à cette commission.

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Yirimedia : vous êtes le président de la C.N.OE (Commission nationale d’organisation des élections) au niveau du conseil national de la jeunesse,quelles sont les missions de la commission ?

Adama Massimbo (A.M): Les missions sont un peu calquées sur celles de la commission électorale au plan national(CENI:NDLR), c’est la réception ,la validation des dossiers de candidature et la gestion des recours, arbitrage des contentieux électoraux, la publication des listes définitives, l’organisation des élections. C’est un peu ça.

Yirimedia : Pour ces élections au conseil national des jeunes,qui peut prétendre à briguer un poste?
A.M: Dans les statuts et règlements intérieurs, c’est bien défini et même dans le code electoral: Tout jeune âgé de 15 à 35 ans,il faut faire partie d’une association,d’un mouvement de jeunesse,il faut normalement que votre association ait au moins deux ans d’existence,il faut être affilé à la faîtière,c’est à dire le CNJ,il faut avoir payé la cotisation annuelle qui est de 10.000 f par an, présenter un rapport d’activités de l’année écoulée jugé satisfaisant. Ce sont entre autres les conditions. Et être burkinabé

Yirimedia : revenons sur la mise en place de la Commission électorale que vous dirigiez, il y a des voix qui dénoncent le fait que cette commission soit mise en place par le président actuel ,qui est lui-même candidat à cette élection. Qu’est ce que répondez à ces reproches?
A.M: Je suis quelqu’un qui travaille beaucoup avec les textes. Quand on m’a approché,la première des choses,J’ai essayé de leur demander leur code électoral. Et dans le code électoral,c’est écrit noir sur blanc que le président de la commission électorale (CNOE)est nommé par le président du CNJ. Peuvent être membres de la CNOE,les membres du CNJ et des personnes ressources. Je crois moi,j’ai été appélé en tant que personne ressource. Puisque je capitalise pas mal d’expériences en termes d’organisation des élections, j’ai fait partie de la CECI, CEPI.
A l’article 04 du code électoral, il est dit au niveau des dispositions générales que la CNOE est composée des membres du CNJ et des personnes ressources. Et l’article 05 stipule que le président de la CNOE est nommé par le président du CNJ pour la durée du processus électoral, le depôt du rapport met fin à son mandat.

Yirimedia: Quels sont les mécanismes prévus pour gérer les contentieux électoraux?
A.M:Au niveau de la commission électorale, nous sommes quinze avec un petit bureau .Ce petit est composé de moi-même,le vice-président,et deux rapporteurs. Lorsqu’il y a un contentieux, d’abord il y a les quatres qui forment le petit bureau qui essaient de gérer les choses à l’interne. Et si cela nécessité maintenant l’implication de tous les commissaires,nous discutons de ce problème dans notre plateforme.Ou on fait une assise avec tous les quinze commissaires que compte la CNOE
Yirimedia : Quelles sont les principales difficultés que vous rencontrez dans cette mission?
A.M:La toute première difficulté c’est la gestion des hommes.Chacun a son tempérament ,je dirais chacun a sa manière d’être .Nous sommes une nouvelle equipe,on apprend à se connaître. Deuxièmement c’est le nerf de guère(l’argent).La participation à l’organisation est libre .Il n y a pas de budget qui suit ça.C’est vraiment pas simple ,il n y a pas de budget pour la CNOE. Or vous savez faire déplacer des gens de leurs provinces pour Ouagadougou sans trouver de quoi manger ou dormir,ce n’est vraiment pas simple.C’est notre problème actuellement.

Yirimedia : Quel message,vous avez à donner à ceux qui organisent ou prennent part à ces élections?
A.M: Premièrement il faut qu’on joue franc jeu. Moi,ma devise c’est :Ce qui est texte je suis ,ce qui n’est pas texte je ne suis pas. C’est ce que j’ai demandé aux différents commissaires régionaux. Aux candidats, que chacun mette les atouts de son côté,et de voir l’intérêt supérieur du pays,de ne pas faire des choses qui entachent le processus électoral.

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