Formation en art plastique à l’UNZ: ACA crée un espace de savoir-faire.

L’association culture en action a offert deux mois de formation dans le domaine de l’art plastique aux étudiant(e)s de l’université Norbert ZONGO(UNZ) . Débuté en fin-mars cette formation a pour objectif général de faire naître des talents qui seront des futurs pionniers avec une formation professionnelle dans le domaine et aussi valoriser l’art sur toute ses formes à l’UNZ selon le Pr Vincent OUATTARA président d’ACA.

Pr Vincent OUATTARA l’initiateur du projet.

Ils étaient au nombre 32 participant(e)s à débuter la formation le mardi 20 mars 2021 et ce pour deux mois. Apporter sa pierre de contribution est le leitmotiv de l’association culture en action, qui se veut un cadre de formation et valorisation des domaines de l’art. Cette formation revêt un caractère très particulier au sein de l’UNZ non seulement par sa nature, qui est de faire naitre des talents mais aussi par le domaine qui donne un ancrage au beau. Selon le président, Pr Vincent OUATTARA, « l’art c’est la vie » car il touche toutes les disciplines surtout les secteurs de la vie de l’homme. « Nous avons constatés qu’il y’a un vide dans la formation au niveau universitaire, il n’y a pas de cours sur l’art plastique. On parle de l’art mais les étudiants l’aperçoivent sur le plan théorique mais dans la pratique n’arrivent pas à appréhender ce que ça veut dire », a-t-il laissé entendre. En plus il ajoute qu’au-delà de cette formation, l’association prévoit de poursuivre et d’étendre les formations notamment dans le domaine de l’écriture pour soutenir la jeune plume évoluant entant qu’écrivain. De même, l’association prévoit un programme de soutien aux pionniers qui ont présentés et légués de belles œuvres auxquels l’on s’inspire aujourd’hui et qui selon le Pr OUATTARA sont un peu dans l’ombre.

Crayonnage d’un Baobab « arbre sacré qui constitut une source d’inspiration et de rassemblement d’idées.

Les formateurs qui sont des professionnels du domaine n’ont pas manqués de saluer l’initiative et donnent de leur pour la réussite de l’activité. Conformément à la fiche pédagogique, la formation est repartie en deux grands modules dont deux (02) parties par chaque module. Le premier grand module consiste au crayonnage d’un personnage en portrait, d’un paysage et d’un animal. Quant au deuxième module, c’est la représentation des différents éléments en avec la peinture. Pascal OUEDRAOGO, l’un des formateurs dit être satisfait de l’évolution de la formation. « Au début, il y’a d’autre qui n’arrivaient pas à s’en sortir mais au fur et à mesure qu’ils s’appliquent, on voit qu’ils ont la main et ils arrivent à s’en sortir. Nous voyons de la motivation en eux et c’est l’effet recherché », se réjouit-il. Pour patrice NANA, formateur, dans le domaine de l’art plastique, il y’a des étapes à ne pas sauter. Pour lui l’apprenant doit libérer son esprit de toute distraction et ne se concentré uniquement qu’a son dessin. « En art il faut être libre car c’est le début de toute concentration pour réussir ce que tu veux faire » martel-il. Ainsi les participants se réjouissent d’avoir bénéficier de la formation et traduisent leur reconnaissance envers l’ACA ainsi qu’aux formateurs. Pour eux c’est un cadeau du ciel et ce n’est pas Michel NOUFE étudiant en LM 1 qui dira le contraire. « J’aime la peinture, mais je n’avais pas eu de formation et donc quand ils ont lancé cette formation je me suis dit que ça sera une occasion pour moi d’apprendre et partager mon expérience avec les autres », dit-il. Même son de cloche avec Albertine BILA, étudiante en Histoire II et Moussa OUATTARA, étudiants en Master, culture et littérature (LM). Pour eux c’est une satisfaction car les formateurs tiennent compte de leur rythme tout en les suivant de près. « J’aimerais un jour être professionnel en portrait », souhaite Albertine BILA. Du reste, le Pr Vincent OUATTARA a tenu à préciser que la structure est à sa première expérience tout en invitants les étudiants à donner de leur pour leur propre réussite. « C’est vrai que nous sommes à nos début, mais nous n’allons pas rester à si bon chemin. Nous allons étendre ces formations dans les autres universités parce que mon objectif est de voir un jour des artistes plasticiens dire qu’ils ont été formés par cette association », conclut-il.

Dramane FAYAMA (correspondant)

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